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D’Hollywood au Mali, les films de Cannes explorent le pouvoir de l’argent

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Cannes

Une mère américaine qui achète un ami à son fils, un père incestueux israélien qui tient sa fille sous sa coupe, un riche propriétaire turc qui manipule son entourage, un pauvre Malien qui ne peut racheter son pardon: à mi-course de la compétition, Cannes dénonce le pouvoir de l’argent.

Le ton est donné dès le film d’ouverture, “Grace de Monaco”, une histoire d’impôts plus qu’un roman d’amour réalisée par Olivier Dahan. Nicole Kidman tente d’y sauver une Principauté dont les caisses sont vides face à un général de Gaulle qui menace de “faire retourner Monaco au Moyen Age” si le Rocher continue sa politique d’exonération de taxes.

Dans “Timbuktu”, du Mauritanien Abderrahmane Sissako, la pauvreté peut mener à la mort. Dans un Mali dominé par les jihadistes, un éleveur doit répondre du meurtre d’un pêcheur. Selon la charia, seul l’acquittement d’une lourde somme à la famille de la victime peut le sauver de l’exécution. Le juge réclame 40 vaches. Kidane n’en a que huit.

On est loin de l’atmosphère dissolue des années 70 en France du “Saint Laurent” de Bertrand Bonello, quand le couturier et Pierre Bergé se promenaient les poches remplies de billets de 500 francs et achetaient les oeuvres d’art comme d’autres des bonbons. “Tu ne vis pas dans la réalité, tu n’es jamais allé au supermarché”, dit à Yves Saint-Laurent sa mère (Dominique Sanda).

Dans “Winter Sleep” (Sommeil d’hiver), du Turc Nuri Bilge Ceylan, l’hôtelier Aydin règne en maître sur son village de Capadocce grâce à sa fortune.

Sa femme, sans revenu, est contrainte de rester au foyer. “Je vis à tes crochets au prix de ma liberté”, lui lance-t-elle. Elle essaiera d’aider un locataire sans argent que son mari veut expulser. Mais quand elle lui apporte secrètement une grosse liasse de billets, l’homme la jette dans le feu, préférant sa fierté à la sécurité financière.

A Tel Aviv, dans “Loin de mon père”, c’est un père incestueux qui maintient sa fille dans une complète dépendance, y compris financière. Tami passe ses journées à l’attendre à la maison et lorsqu’elle rassemblera le courage de partir, elle devra tout laisser derrière elle.

“Foxcatcher”, de l’Américain Bennett Miller, s’attaque à l’un des temples du capitalisme des années 80, l’immense fortune de la famille Du Pont, propriétaire du premier groupe chimique au monde. Et au pouvoir qui s’y attache.

- Bling Bling d’Hollywood -

John Du Pont, milliardaire excentrique interprété par Steve Carell, a vécu une enfance solitaire. “Je n’avais qu’un seul ami, et j’ai découvert à 16 ans que ma mère le payait”, dit-il.

Il en gardera l’habitude: lorsqu’il gagne des compétitions amateur de lutte, c’est parce que son adversaire a été discrètement rémunéré. M

Mégalomane, il s’offre tout ce que l’argent peut lui donner, y compris un char d’assaut ou une équipe olympique de lutteurs à entraîner. Il ne lui en coûte que 500.000 dollars de subvention annuelle à la fédération.

Et tant pis si ses caprices finissent par détruire la vie des autres moins fortunés.

Et que dire de “Welcome to New York” où Gérard Depardieu, le double de DSK,  s’offre toute la luxure que les dollars peuvent offrir, avant la chute? Où l’argent de sa femme lui assure aussi la meilleure défense.

Dans “Maps to the stars”, le Canadien David Cronenberg s’attaque à la capitale du show business, Hollywood, où des enfants stars parlent en millions de dollars, et où les valeurs morales n’ont plus cours.

Le film “aurait pu être tourné dans la Silicon Valley, à Wall Street, partout où les gens sont très ambitieux, cupides, ont peur de plein de choses”, explique le réalisateur.

Mardi, c’est dans un tout autre registre, celui de la chronique sociale, que les frères Dardenne exposent le rôle de l’argent dans nos sociétés. Dans “deux jours, une nuit”, Marion Cotillard, une ouvrière menacée de licenciement, tente de convaincre ses collègues de renoncer à une prime de 1.000 euros pour sauver son emploi.

Crédits AFP


Draganov d’Oujda sur la scène de Mawazine

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Draganov 

La finale s’est déroulée le vendredi 28 mars, dans la salle la Renaissance à Rabat. Durant l’épreuve, le jury devait choisir le grand gagnant de la 9e édition de Génération Mawazine. Draganov a fait mieux que les autres groupes et a été désigné gagnant de cette édition. Pour savoir plus sur ce groupe, La Nouvelle Tribune est allée à la rencontre de Adnan Mahyou, le rappeur de la formation.

 

Vous venez de gagner Génération Mawazine 2014, pouvez-vous nous parler un peu plus de vous ?

Adnan Mahyou, mon nom de scène est Draganov. Je suis un rappeur et musicien, mais avant tout je suis étudiant à la faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’Oujda, et je suis passionné par la culture urbaine.

Quand avez-vous débuté dans le rap?

J’ai créé mon premier groupe en 2008, et je l’ai appelé «The Kings 48». Notre  premier maxi était «System Dawla». J’ai décidé en 2010 de me lancer dans une carrière solo en sortant mon album «Zidou Lgoudam». J’ai participé à plusieurs festivals, dont le festival international du rai en 2012, le festival des enfants handicapés en 2010 et le festival «Non à la drogue» en 2009. Mon clip «7yat 9ssira», lancé en 2013, a récolté plus de 100 000 vues sur Youtube, et le mixe tape «Hall Of Fame» a bien créé le buzz. Sinon, j’ai participé à plusieurs concerts sur Oujda et Rabat.

Comment avez-vous eu l’idée de participer à Génération Mawazine?

J’étais la dernière personne à s’être inscrite pour Génération Mawazine. Ce sont mes amis qui m’ont poussé à le faire, et en vérité je n’avais jamais eu cette idée en tête. Là, j’ai remporté cette édition, et je suis content d’avoir écouté le conseil de mes amis.

Qu’est-ce qui vous différencie des autres rappeurs ?

Je dirais plus ma musique, mes sons et mes textes. Je suis proche des gens ; la preuve, c’est qu’une fois sur la scène de génération Mawazine, le public s’est vite habitué à la musique et a dansé sur nos rythmes.

Quel est votre sentiment après avoir ramené le trophée Génération Mawazine à Oujda?

C’est vrai que je viens de la ville d’Oujda et j’en suis fier, mais j’ai toujours été contre les artistes qui disent qu’ils représentent telle ou telle ville. Je suis Oujdi, mais je représente tout le Maroc.

Quels sont vos projets à venir?

Je suis en pleine préparation d’un album au Studio de Big, d’ailleurs j’ai passé la matinée avec lui, et Draganov est programmé durant le festival Mawazine sur la scène de Salé.

 

Entretien réalisé par Hajar Hamri

Casablanca lance son premier festival du rire !

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casa du rire

Suite au discours royal appelant à l’appui et l’aide des initiatives de la jeunesse, surtout dans le travail associatif, éducatif et artistique, «l’Association des Jeunes Maghreb Arabe», fondée en 2003 par des jeunes intellectuels et acteurs associatifs, organise la première édition du Festival casa du rire.

Le but est de donner un coup de main aux jeunes comédiens marocains. Chaque édition verra la production de nouvelles oeuvres et la participation de jeunes vedettes de la scène artistique. Ayant pour ambition de faire de ce festival un rendez-vous annuel, le festival aura lieu du 20 au 23 mai entre le complexe Culturel Sidi Belyout et l’ENCG de Casablanca.

 

Programme : 

 

Mardi 20 Mai 2014 à 19h00

Au Complexe Culturel Sidi Belyout

“Lkhbar frasskoum” du comédien El Mehdi BELAYCHI.

 

Mercredi 21 Mai à 19h00

Au Complexe Culturel Sidi Belyout

” Just lol “ du comédien El Mahdi Chihab.

” Mister M’hayeh” de Bob Coeur.

 

Jeudi 22 Mai à 19h00

Au Complexe Culturel Sidi Belyout

“C’est eux les apaches”, L’architecte et l’Empereur d’Assyrie, texte de Fernando Arrabal et adaptation de Abelatti Lambarki, mise en scène Imad Fijjaj

 

Vendredi 23 Mai à 19h00

A l’ENCG de Casablanca

Soirée “coup de coeur” avec Yassin, Maryam, Hamza et Salah

LNT

Le Festival de Shopping d’Istanbul 2014 invite les pays Arabes

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Festival

La ville millénaire d’Istanbul va accueillir la 4ème édition du Festival de Shopping d’Istanbul (ISF) qui se tiendra du 7 au 29 juin 2014. Une nouvelle occasion pour la métropole de montrer son attractivité en matière de shopping, de mode, d’art et culture, et de divertissement.

L’année dernière, et malgré les événements qui ont marqué la Turquie,  le nombre de visiteurs étrangers a atteint 957 894, avec un chiffre d’affaires réalisé de 8,25 milliards de lires turcs. Cette année, les organisateurs ambitionnent d’accueillir 1,1 million de visiteurs et augmenter le chiffre d’affaires à 10 milliards TL (4.75 milliards de dollars).

La conférence de presse, qui s’est déroulée à la Chambre de commerce d’Istanbul, a connu la présence d’une quarantaine de journalistes représentant près de 20 pays du Moyen-Orient, d’Europe et d’Afrique du nord.

«Nous lançons une invitation au monde entier à travers vous pour venir visiter cette magnifique ville. Nous invitons tous les pays à découvrir nos monuments, nos mets, et nos centres commerciaux… ISF est une raison de plus pour donner envie de visiter Istanbul», a déclaré Fusun Tavus, General Manager d’ISF, lors de la conférence, précisant que l’événement cible surtout les touristes qui viennent des pays qui sont à moins de 4 h de vol d’Istanbul.

Istanbul attire des millions de touristes chaque année. La célèbre Mosquée Bleue, la basilique Sainte-Sophie, le palais de Topkapi, le bazar égyptien,  la mer de Marmara et le détroit du Bosphore, le quartier Taksim, les îles des princesses… autant d’endroits mythiques que les touristes souhaitent tous visiter.

L’ISP espère faire d’Istanbul, non seulement une destination touristique et culturelle, mais aussi une destination prisée des amoureux du shopping.

Près d’une vingtaine de malls participeront à cet événement, proposant des soldes allant jusqu’à 70% de réduction, sur les  produits turcs mais également les marques internationales.

Pendant 23 jours, la ville se transformera en un carnaval commercial à ciel ouvert. Des concerts, des festivals de rue, des expositions et des défilés seront organisés dans les différents sites touristiques. Le Grand Bazar, l’un des lieux les plus mythiques de la ville, sera également de la fête  pour ceux qui voudraient s’offrir des épices, et des antiquités à petit prix.

La nouveauté cette année, c’est qu’il y aura des journées shopping à thème. Par exemple, on pourra assister à la journée spéciale jeans, ou la journée spéciale bijoux, ou encore spéciale produits high tech…

Les derniers jours de l’ISF coïncideront avec le mois de Ramadan. Les organisateurs ont décidé de prendre cet événement en considération et de fêter la venue du mois sacré avec les visiteurs.

Les organisateurs espèrent ainsi que le festival prendra de l’ampleur au fil du temps et pourra concurrencer celui de Dubai.

Turkish Airlines, sponsor officiel de l’ISF

Turkish Airlines, membre du réseau Star Alliance, est le sponsor officiel du Festival de Shopping d’Istanbul, depuis sa création il y a 4 ans.

Ces dernières années, la compagnie a été plusieurs fois récompensée, a été élue numéro un mondial en nombres de destinations desservies, mais aussi «meilleure compagnie aérienne européenne» en 2011, 2012 et 2013, et «meilleure compagnie mondiale pour la restauration à bord» en 2010.

Pour l’ISF, la compagnie aérienne proposera des billets promotionnels au départ de plusieurs pays. Elle a même prévu d’augmenter la quantité de bagages autorisés pour ses passagers, pour les encourager à acheter sans se préoccuper du poids.

Créée en 1933 sous le nom de State Airlines Administration, Turkish Airlines dessert aujourd’hui plus de 284 destinations, devenant une concurrente de taille pour les autres compagnies européennes.

DNES à Istamboul,
Asmaa Loudni

Festival : Fès au rythme des musiques sacrées

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festival-Fès

Fès accueille la vingtième édition du Festival des Musiques Sacrées du Monde, du 13 au 21 juin. «Conférences des Oiseaux : Lorsque les Cultures voyagent…», est la thématique retenue pour cette édition. Un périple musical, spirituel et artistique à travers les cultures et traditions du monde. C’est aussi un clin d’oeil à deux décennies du festival, deux décennies de partage, de dialogue et d’ouverture. Selon M. Faouzi Skalli, Directeur Général

de la Fondation Esprit de Fès, cette édition montre tout le cheminement du festival à travers, les concerts, le forum, les nuits de la médina… Pour sa part, M. Abderrafie Zouitene, Président du Conseil d’administration de la fondation, a  rappelé que le festival de Fès, aujourd’hui reconnu sur le plan international, représente, avec le forum, en quelque sorte une synthèse de ce qui se fait à Fès, une ville plein de traditions tout en étant ouverte sur la modernité. «C’est un challenge que la Fondation veut relever à travers d’autres projets culturels, à même de favoriser le rayonnement national et international de la ville de Fès», déclare-t-il. L’idée est d’aller au-delà des événements ponctuels, de faire en sorte de pérenniser la culture, pour qu’elle soit véhicule d’ouverture et de rayonnement.

A l’instar de ces 20 dernières années, riches en révélations artistiques et en rencontres, la Fondation Esprit de Fès réitère cette belle expérience, avec un panel d’expressions musicales des différentes traditions et cultures du monde, et avec une particularité cette année : une ouverture sur l’Afrique. Youssou N’Dour, ambassadeur de la musique africaine, se joint à Johnny Clegg pour rendre hommage à Nelson Mandela, symbole de la résistance et de la paix. Pour sa part, l’artiste malienne Rokia Traoré enchantera le public de Fès, lors d’une soirée soufie à Dar Tazi.

Voyage spirituel

Des artistes de renom, venus de divers horizons (Chine, Palestine, Irlande, Hongrie, Mauritanie, Iraq, Etats-Unis, Bolivie, France…) feront le déplacement à Fès, pour faire vivre au public, encore une fois, une expérience inédite.

Le festival débutera à Baba Al Makina, par un grand spectacle intitulé «Conférences des Oiseaux : Lorsque les Cultures voyagent…».  Une production du festival, réalisée par une équipe très conséquente, et une nouveauté instaurée depuis quatre années. «Ainsi, le festival passe d’un lieu de consommation à un lieu de production artistique», explique M. Faouzi Skalli. Inspirée d’un conte mystique du 13ème siècle de Farid Ud-Din Attar, cette création, qui met en scène  un long voyage d’oiseaux à l’issue duquel ils doivent rencontrer le roi des oiseaux, le Simurgh, représente en quelque sorte le cheminement que doit mener tout un chacun au fond de lui-même. «Nous avons voulu cette année nous inspirer de ce conte d’Attar pour évoquer l’aventure humaine de la rencontre, des échanges, des conflits, des influences… du voyage des cultures», ajoute le directeur de la fondation.

Roberto Alagna, un des plus grands ténors, Tomatito, qui appartient avec Paco de Lucia à  l’élite de la «guitarra flamenca» (Espagne/Europe), Kadem Saher, figure prestigieuse du chant arabe (Moyen Orient), Zakir Hussain, le plus  célèbre musicien indien dans l’art de la Tabla… sont quelques artistes qui enchanteront le  public de Fès. Le Maroc sera représenté à travers une soirée arabo-judéo-andalouse.

Enfin, le Forum «Une âme pour la mondialisation» se déroulera pendant les 5 premières matinées du festival, au Musée Batha, autour du thème des  «Cultures et Identités en transition». Il abordera, entre autres : «La politique selon Mandela», «Le Maroc : enjeux de la diversité», «Un Mandela est-il envisageable au Moyen-Orient ?», «Spiritualité et entreprise».

Rendez-vous, du 13 au 21 juin, à Fès,  pour un périple spirituel et intellectuel distingué.

Leila Ouazry

Justin Timberlake enflamme Mawazine

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Justin-Timberlake

Comme le veut la tradition, Maroc Cultures mise fort pour les concerts d’ouverture du festival Mawazine Rythmes du Monde. Pour cette 13e édition, la scène OLM Souissi a accueilli le chanteur américain Justin Timberlake.

Le concert a été spectaculaire, et s’est déroulé devant un public étonnamment divers. Malgré sa réputation de chanteur pour jeunes filles, le show de Justin, hier soir, a prouvé que le chanteur avait des fans de tout âge. De 12 jusqu’à 50 ans, tous ont dansé devant la prestation Timberlake.

La star américaine a su capter le public et a tenu la promesse qu’il avait faite à ses fans sur Facebook, en leur offrant un show exceptionnel.

Justin Timberlake a plus d’une corde à son arc : il est chanteur, compositeur, producteur, danseur et acteur. Âgé de 33 ans, l’artiste a donné le meilleur de lui-même sur la scène d’OLM Souissi. Pendant presque deux heurs de plaisir pour les oreilles, le chanteur a enflammé la scène grâce à sa voix splendide et son spectacle sur-vitaminé sur scène en compagnie de ses danseurs.

L’artiste a chanté ses plus grands tubes, anciens et nouveaux, pour emporter ainsi le public, toutes générations confondues, dans une grande fête endiablée.

“Rock your body”, “Senorita”, “Sexy back”, “What goes around”, “Cry me a river”, “My love” et “Suit & Tie” se sont enchaînées pour le plus grand plaisir des spectateurs présents. Justin a aussi pris la peine de rendre un hommage à Michael Jackson. « Chantez plus fort, comme ça il pourra nous entendre de là-haut », a-t-il déclaré au public.

Impressionné par le public marocain, l’artiste a demandé de mettre plus de lumière sur les gens pour qu’il puisse voir ses fans, et n’a pas hésité à parler à son audience et à échanger avec elle.

Après avoir quitté la scène, le chanteur est revenu pour faire plaisir au public rbati et a clôt son spectacle dans l’euphorie générale en entonnant “Mirrors”, l’un des plus grands hits de son dernier album, “The 20/20 Experience”.

Hajar Hamri

Mawazine 2014 : Jason Derulo, artiste complet

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Jason-Derülo-

Auteur, compositeur, interprète, danseur, chorégraphe, acteur et producteur, Jason Derulo s’est produit pour la première fois au Maroc dans le cadre du festival Mawazine Rythmes du Monde. La Nouvelle Tribune est allée à sa rencontre avant son show du samedi 31 mai.

Comment avez-vous vécu votre retour après votre fracture au cou ?

Cette période était très dure pour moi, je ne savais pas si j’allais pouvoir faire ce que j’aimais, je ne savais pas si j’allais pouvoir danser encore une fois. Cela n’était pas facile, mais aujourd’hui je suis reconnaissant de ce que je suis devenu et reconnaissant d’avoir toujours l’opportunité de danser. Cela m’a pris du temps, beaucoup de volonté, d’entrainement et beaucoup de soutien, et je peux dire que je suis meilleur danseur que je ne l’étais avant l’incident.

Parlez-nous de votre collaboration avec Snoop Dogg. 

J’ai grandi en regardant Snoop et en écoutant sa musique. Un jour, je l’ai rencontré, il m’a demandé comment j’allais et m’a dit : «  Jason mes enfants sont fans de toi ». J’ai répondu : « Et moi je suis fan de vous ! ». Après, nous avons parlé de musique, et il m’a demandé ce que je faisais en ce moment. C’est là que je lui ai dit : « Je crois que j’ai quelque chose pour vous ». Il m’a dit de lui faire écouter ma musique, et c’est comme ça que notre collaboration a vu le jour. C’est un être humain magnifique.

Nous vous avons vu au show de Justin Timberlake vendredi soir. Qu’avez-vous  pensé de son spectacle ?

J’écoute la musique de Justin Timberlake depuis mon jeune âge, et le voir se produire sur scène est trop beau. Je l’ai vu pour la première fois, et lui, il domine la scène.

En grandissant, qui a été votre idole ?

Je suis fan de la musique en général, et je suis fan de beaucoup de gens. Je respecte toutes les personnes qui ont intégré le domaine avant moi. Après, c’est vrai que j’ai grandi en écoutant Michael Jackson et essayant de l’imiter dans ma cuisine, en faisant le « Moonwalk » avec mes chaussettes.

Vous sentez-vous plus chanteur ou danseur ?

J’aime danser mais la musique occupe plus de place dans mon cœur. C’est ce qui parle le plus aux gens, et si un jour je dois choisir, sans hésiter, j’opterai pour la musique.

Ne croyez-vous pas que le fait d’appeler son premier album par son propre nom est un peu narcissique ?

Pas vraiment, comme tout nouvel artiste j’avais besoin de me faire connaitre et connaître ma marque, donc il est plus facile d’opter pour cette solution. Beaucoup de stars le font, c’est juste pour aider les gens à reconnaitre la tête et le nom de l’artiste.

Propos recueillis par Hajar Hamri

Wael Jassar séduit Mawazine pour la deuxième fois

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téléchargementLa scène orientale du festival Mawazine a bien bougé hier sur les rythmes de la chanson arabe. La soirée a commencé avec la sublime Salma Rachid qui a fait la première partie du chanteur Libanais Wael Jassar, et son interprétation de la légendaire chanson que tous les Marocains apprennent par cœur « Sawt al Hassan ».

Finaliste de la deuxième saison d’Arab Idol, la jeune Casablancaise a pu gagner le cœur de dizaines de milliers de fans. La chanteuse a profité de l’occasion pour chanter son premier single intitulé « Ihssas » « Je tenais à chanter ma première chanson, pour la première fois sur scène, entourée des Marocains qui m’ont longtemps soutenue depuis ma première apparition à la télévision. Je dédie cette chanson à mon seul et unique amour, mon Maroc » a déclaré l’artiste. Salma a enchanté le public de Mawazine en reprenant plusieurs chansons très connues des divas de la chanson arabe telles que « Mistaneyak » de la Marocaine Aziza Jalal, « Loula Al Malama » de l’Algérienne Warda Al Jazairia et d’autres. Salma a salué le public marocain et a laissé place à Wael Jassar tant attendu par le public qui a longtemps crié son nom tout au long de la soirée.

Habitué du festival Mawazine Rythmes du monde, le chanteur a déjà été présent lors de l’édition de 2010. « C’est toujours un plaisir pour moi de venir au Maroc j’ai une histoire avec ce pays et je n’hésite jamais à répondre présent quand on m’appelle à visiter ce magnifique pays » a déclaré Wael Jassar.

Le chanteur avait promis en 2010 une chanson marocaine pour son prochain retour au Maroc chose qu’il n’a toujours pas fait mais, il a bien expliqué que la langue marocaine était un peu dure et qu’il fallait beaucoup de pratique pour la perfectionner « Je ne veux pas chanter marocain rien que pour dire que j’ai chanté marocain, l’art marocain et une histoire qu’il faut respecter d’ailleurs je suis fan de plusieurs chanteurs marocains dont Abdelouahab Doukkali. Quand je chanterais Marocain je veux de belles paroles qui reflètent la beauté de ce pays et la richesse de sa culture et non pas me suffire de n’importe quelles paroles. J’ai beaucoup de respect pour ce pays et sa culture donc je veux rendre hommage à la chanson marocaine, c’est pour cela que je mets beaucoup de temps pour tenir ma promesse » a-t-il expliqué durant la conférence de presse. L’artiste a soulevé durant la même conférence que le Maroc était un pays d’art et d’artistes et que les talents marocains qui étaient longtemps sous-estimés commencent à faire face aujourd’hui et à rendre fier leur pays.

Véritable référence de la chanson arabe, Wael a séduit la foule en interprétant ses anciennes et ses dernières chansons que son public féminin chantonnait avec lui.

Wael est par ailleurs, en pleine préparation d’une nouvelle émission de découverte de talents en compagnie de Rachid Al Majed, Amal Maher et Nawal Al Kouweitiya.

Hajar Hamri


Wael Jassar, une deuxième tournée enchanteresse à Mawazine

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Wael Jassar

La scène orientale du festival Mawazine a bien bougé, samedi 31 mai, sur les rythmes de la chanson arabe. La soirée a commencé avec la sublime Salma Rachid qui a fait la première partie du chanteur Libanais Wael Jassar, et son interprétation de la légendaire chanson que tant de Marocains connaissent par cœur, « Sawt al Hassan ».

Finaliste de la deuxième saison d’Arab Idol, la jeune Casablancaise a pu gagner le cœur de dizaines de milliers de fans. La chanteuse a profité de l’occasion pour interpréter son premier single, intitulé « Ihssas », pour la première fois sur scène. « Je voulais chanter ma première chanson pour la première fois sur scène, entourée des Marocains qui m’ont longtemps soutenue, depuis ma première apparition à la télévision. Je dédie cette chanson à mon seul et unique amour, mon Maroc », a déclaré l’artiste. Salma a enchanté le public de Mawazine en reprenant plusieurs chansons très connues des divas de la chanson arabe, telles que « Mistaneyak » de la marocaine Aziza jalal, « Loula Al Malama » de l’algérienne Warda Al Jazairia, et d’autres encore. Salma a salué son public marocain et a laissé place à Wael Jassar, tant attendu par les spectateurs, qui ont crié son nom tout au long de la soirée.

Salma Rachid

Habitué du festival Mawazine Rythmes du monde, le chanteur était déjà présent lors de l’édition de 2010. « C’est toujours un plaisir pour moi de venir au Maroc. J’ai une histoire avec ce pays, et je n’hésite jamais à répondre présent quand on m’appelle à visiter ce magnifique pays », a déclaré Wael Jassar.

Le chanteur avait promis, en 2010, une chanson marocaine pour son prochain passage au Maroc. Il n’a pas tenue sa promesse cette fois, mais il a bien expliqué que la langue marocaine était un peu dure, et qu’il fallait beaucoup de pratique pour la perfectionner. « Je ne veux pas chanter marocain rien que pour dire que j’ai chanté marocain, l’art marocain a une histoire qu’il faut respecter. D’ailleurs, je suis fan de plusieurs chanteurs marocains, dont Abdelouahab Doukkali. Quand je chanterai marocain, je veux de belles paroles qui reflètent la beauté de ce pays et la richesse de sa culture, et non pas me suffire de n’importe quelles paroles. J’ai beaucoup de respect pour ce pays et sa culture donc je veux rendre hommage à la chanson marocaine, c’est pour cela que je mets beaucoup de temps pour tenir à ma promesse», a-t-il expliqué durant la conférence de presse. L’artiste a déclaré durant la même conférence que le Maroc était un pays d’art et d’artistes, et que les talents marocains, qui étaient longtemps sous-estimés, commencent à faire surface aujourd’hui et à rendre fier leur pays.

Véritable référence de la chanson arabe, Wael a séduit la foule en interprétant ses anciennes et nouvelles chansons, que le public, surtout féminin, chantonnait avec lui.

Il faut mentionner que Wael est en pleine préparation d’une nouvelle émission de découverte de talents en compagnie de Rachid Al Majed, Amal Maher et Nawal Al Kouweitiya.

Hajar Hamri

Mawazine 2014 : Rendez-vous, rendez-vous avec Stromae

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stromae

Artiste surdoué, voire révélation de la décennie comme certains l’appellent, Stromae se produit sur la scène d’OLM Souissi dans le cadre de la 13e édition du festival Mazaine Rythmes du monde à Rabat. Interview.

 

Est-ce votre première fois au Maroc ?

Non, je suis déjà venu 2 fois au Marrakech du Rire, et une fois en tant que touriste, mais en vérité je n’ai pas eu la chance de visiter le pays comme je souhaitais. Là, je suis venu pour Mawazine, et ce n’est qu’en arrivant que je me suis rendu compte de l’ampleur de l’événement.

 

Pour votre album Racine carrée, vos textes sont plutôt engagés, n’avez-vous pas peur que vos messages soient dilués avec votre son festif ?

Pas forcément, j’aime bien raconter des histoires, et je n’ai pas peur que le message soit dilué. Je n’ai pas forcement de message à passer. Il y en qui seront intéressés par les paroles, et d’autres que par la music et qui ne voudront que danser. Mon rôle est de sortir un tube, mais après il ne m’appartient plus, chacun peut le percevoir comme il veut.

 

Comment pouvez-vous décrire votre stratégie de communication après le buzz qu’ont connu « Formidable » et « Papaoutai »?

Les gens sont un peu marrants quand ils parlent de stratégie de communication… comme si c’était une grosse boite de marketing ou de communication. Ce n’est pas du tout le cas. Il y a Dimitri, il y a mon petit frère qui est directeur artistique, une styliste et les graphistes. Nous n’avons jamais engagé de boite de communication et je peux vous dire que ça ne marche pas à tous les coups. On m’a attribué le titre du roi du buzz alors que n’était pas du tout mon but, je voulais créer, changer et faire quelque chose de différent.  Le succès rend amnésique, et on ne se rappelle que des buzz, alors qu’il y en a beaucoup qui n’ont pas fonctionné.

 

On vous reproche de faire la morale aux gens dans vos chansons, est-ce vrai ?

Cela peut être vrai. J’ai un côté un peu moralisateur et paternaliste quand j’écris mes textes. Je crois que c’est dû à mon éducation catholique, une espèce de bonne conscience.

 

Vos choix vestimentaires et vos paroles font de votre style, un style un peu audacieux, est-ce facile pour vous de l’assumer ?

Pas vraiment, cela dépend des gens. L’éducation joue aussi un grand rôle pour accepter les styles différents des autres. Cela peut paraître un peu « rentre dedans » pour quelques-uns, et c’est vrai que mon style vestimentaire reste un petit peu engagé. Être déguisé en moitié homme moitié femme n’est pas ce qu’il y a de plus déplacé, ou encore être faussement bourré non plus. Les gens croient que je suis rebelle alors que je ne le suis pas du tout ; je suis quelqu’un de très timide, ce n’est que sur scène que je me permets de faire l’imbécile.

Est-il facile de gérer votre vie maintenant que vous êtes connu partout ?

C’est un peu le danger. C’est quand ça empiète sur ma vie privée que je commence à grincer des dents, mais je suis plutôt reconnaissant de ce que je vis en ce moment.  Je ne savais pas qu’un jour j’allais vivre un tel succès. Chaque fois que je rédige mes textes, j’essaie de donner le meilleur de moi, car en vérité je fais de la musique pour moi et pas pour quelqu’un d’autre. Je suis désolé pour les personnes qui pensent que je fais de la musique pour eux, mais on donne plus quand on fait quelque chose pour soi.

 

Propos recueillis par Hajar Hamri

Mawazine 2014 : IAM toujours aussi fort sur scène!

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iam

Le groupe légendaire de rap français IAM s’est produit sur la scène d’OLM Souissi hier soir. Pilier et vétéran du hip-hop français fondé en 1989, IAM a donné naissance au rap francophone, et ainsi marqué l’histoire de la musique urbaine durant les années 1990. Composé d’Akhenaton, Shurik’n, Kheops, Imhotep et Kephren, les Marseillais d’IAM ont laissé une grande empreinte sur le rap français.

« Nous n’avons pas le recul nécessaire mais il y a suffisamment de diversité pour faire son choix. On a les outils pour ne pas subir la musique et faire nos propres choix. On fait ce que devraient faire beaucoup de médias : on parle de ce qui est positif, on préfère parler de verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Actuellement, il y a des jeunes de 17/18 ans qui produisent du rap très  intéressant.  Il faut se tourner vers ces jeunes qui écrivent des choses intéressantes. On ne pense pas que le rap était mieux avant, mais on pense qu’il sera mieux demain. On a envie de croire que les jeunes générations vont continuer et prendre le flambeau», a déclaré le groupe sur le rap français d’aujourd’hui.

Servant le hip-hop depuis plus de deux décennies, IAM a prouvé hier soir que malgré leur âge, ils restent les rois de la scène rap en France.

Le groupe se produit en effet depuis plus de 25 ans avec toujours autant de succès en France et à l’étranger, et leur album « Arts Martiens », sorti en 2013, en témoigne largement. IAM produit un rap adulte et intense où se retrouve un mélange d’émotions, de textes sombres et de poésie.

Plusieurs fois disque d’or et de diamant, récompensé de deux victoires de la musique, le groupe a collaboré avec des artistes de renom, dont Beyoncé. Et en livrant un concert historique pour fêter leurs 20 ans au Pieds des Pyramides de Gizeh en Egypte, il a encore plus cémenté son nom dans la légende.


Le groupe a chanté « Je danse le Mia » pour clore leur show hier soir, un tube que le public connaît par cœur. Il faut rappeler que ce morceau était leur premier tube, et qu’il a vu le jour en 1993. Le disque été vendu à 500.000 exemplaires et s’est classé à la première place du Top 50 pendant huit semaines.

« Il y a beaucoup de nos fans marocains qui nous demandaient quand nous allions venir au Maroc. Ainsi, il y a une forme de trac et de pression… et en même temps un énorme plaisir car on est très contents de venir», a déclaré l’un des membres du groupe en conférence de presse.

L’album a été disque d’or, et la tournée d’IAM s’est jouée à guichets fermés, une première pour un groupe de rap français.

Hajar Hamri

Mawazine: Nancy Ajram cherche le La

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Nancy-Ajram

La chanteuse la plus populaire du monde arabe,  Nancy Ajram, l’une des têtes d’affiches de la 13ème édition du “Festival  Mawazine Rythmes du monde” (30 mai-7 juin), a fait part de sa volonté de  présenter à l’avenir une chanson marocaine à condition de trouver “la bonne  musique” et “les bonnes paroles” pour concrétiser ce projet.

Désormais habituée de Mawazine, elle en est à sa troisième participation,  Nancy Ajram a avoué, au cours d’une conférence de presse peu avant son concert  dimanche soir à Rabat, sur la scène Nahda dédiée à la chanson orientale, que  l’idée la caressait depuis plus de quatre années, mais elle attend trouver la  “bonne proposition” qui saurait la convaincre. D’où son appel “aux paroliers et  musiciens marocains” à l’aider à aller de l’avant sur cette voie, sachant que  la superstar libanaise est exigeante dans le choix des chansons dans le sens où  elle ne pourrait chanter qu’une chanson “coup de cœur”, avec une charge  d’émotion qu’elle pourrait transmettre au public.

Sur sa présence “record” à Mawazine pour une chanteuse du monde arabe, Nancy  Ajram s’est dite honorée de pouvoir se produire de nouveau au Maroc dans un  festival de cette envergure, devant un public “cultivé et passionné”, assurant  qu’elle reviendra.

Pour le conseiller artistique, chargé de la programmation orientale du  Festival, Mahmoud Lemseffer, le choix des artistes à l’affiche de Mawazine  tient en compte leur succès associé à la présentation de nouvelles œuvres. Avec son dernier album à succès, Nancy Ajram s’est donc imposée à la  programmation du festival, a-t-il expliqué.

Globalement, les dernières années ont été marquées par une “certaine baisse”  de la production de musique arabe, a-t-il constaté.

Sur ses projets, la chanteuse qui vient d’être consacrée pour la troisième  fois aux World Music Awards 2014 a indiqué qu’elle compte présenter pour la  première fois une chanson d’expression française dans le cadre de son prochain  album.

La star libanaise dont les différents clips ont fait révéler chez elle un  énorme talent d’actrice, n’exclut pas l’idée de faire du cinéma un jour, mais  chaque chose en son temps, a-t-elle affirmé, préférant pour le moment “se  focaliser sur la chanson”.

Considérée comme l’une des plus grandes icônes de la musique du monde arabe  de sa génération, Nancy Ajram débute sa carrière dès l’âge de 12 ans et sort  ses deux premiers albums alors qu’elle n’a que 15 ans. En 2003, elle rencontre  un succès immédiat avec son single Akhasmak Ah et en 2004 l’album Ah W Noss la  propulse au rang d’icône pop au Moyen Orient.

Son 5ème opus est considéré comme l’album de la consécration, avec pas moins  de 8 tubes et 6 clips vidéos. En 2008, Nancy gagne son premier World Music  Award, dans la catégorie meilleure artiste au Moyen Orient. Sa carrière est  marquée au total par 7 albums dont le succès dépasse les frontières libanaises.

Pendant neuf jours, cette 13ème édition de Mawazine, placée sous le haut  patronage de SM le Roi Mohammed VI et organisée par l’association  Maroc-Cultures, rassemble pas moins de 1.500 artistes, dont de grands noms de  la scène marocaine et panarabe, des stars de renommée internationale et des  interprètes reconnus des principales traditions musicales de la planète, autour  d’un seul mot d’ordre : “Nos différences nous ont réunis”.

Mawazine 2014: Le Maroc au rythme du Kool

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Groupe de jazz-funk phare des années 70 et 80, « Kool and the gang » est considéré comme étant l’un des grands inspirateurs des courants musicaux mondiaux tels que le R’n’B.

Le groupe se produit pour la première fois au Maroc dans le cadre du Festival Mawazine. La Nouvelle Tribune était présente durant la conférence de presse qu’ils ont donnée à l’occasion.

Comment votre musique a-t-elle survécu à travers les années ?

Nous avons voyagé le monde et nous avons pu nous inspirer de toutes les cultures que nous avons croisées pour en faire un mélange qui a pu résister au temps. Notre inspiration nous vient de nos fans, qui nous soutiennent depuis des années. Nous faisons en sorte que notre harmonie se voit sur scène. Nous créons un art positif, je crois que c’est ça notre secret.

Nous nous réinventons tout le temps sans nous en rendre compte. Nous ne nous sommes jamais dit qu’il fallait que l’on se réinvente, mais nous n’avons toujours été ouverts à tous les genres de musique. Nous écoutons tous les types de musique sans exception, et nous gardons nos options ouvertes. C’est ce qui fait que nous sommes toujours là.

Quel est votre secret pour rester ensemble toutes ces années ?

Nos parents nous ont toujours demandé de rester ensemble quoi qu’il arrive. Il y a une solution à tous les problèmes, et je ne peux pas dire que nous n’en n’avons jamais eu. Mais au lieu de se disputer, nous prenons le temps de discuter afin de régler tout mal entendu. Nous sommes des frères et des gentlemen, et c’est comme cela qu’on se traite entre nous.

Pensez-vous que votre style musical sera de retour un jour comme cela a été le cas pour certains ?

C’est fini pour le funk, comme pour le swing ou autres, il faut le dire. C’est très dur de faire revivre un style qui date comme ça, car les gens ne vivent plus dans la même époque ni la même culture. Ce qui peut se faire c’est de créer des fusions à partir de ce style, avec d’autres styles un peu plus modernes.

Vous fêtez bientôt vos 50 ans, préparez-vous une surprise pour vos fans ?

Bien sûr, nous essayons de sortir un album le 3 juillet qui coïncide avec notre 50e anniversaire. Cet album s’appellera « Kool and the gang and friends ». Nous allons collaborer avec plusieurs artistes connus de l’ancienne et la nouvelle génération aussi. La plupart des gens que nous avons contactés ont été contents de prendre part à un tel projet.

Que pensez-vous de la tournure qu’a prise JT Taylor après qu’il ait décidé de se lancer en carrière solo ?

Beaucoup de chanteur font ça. De toute façon, nous avons commencé bien avant qu’il ne fasse partie du groupe, et même après qu’il soit parti, nous avons gardé notre notoriété. Il fallait qu’il comprenne que c’est toujours le groupe qui passe en premier. Il s’agit du groupe et jamais d’une seule personne.

Propos recueillis par Hajar Hamri

Mawazine: Latifa Raafat fière de la chanson marocaine

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L’heure est à la chanson marocaine sur la scène  artistique arabe, a affirmé la célèbre chanteuse marocaine Latifa Raafat.

S’exprimant lors d’une une conférence de presse jeudi à Rabat, Latifa  Raafat a relevé que les chanteurs arabes sont en quête de paroles et de rythmes  marocains, même si leurs choix ne répondent pas toujours aux exigences  artistiques de qualité.

L’interprète de “Maghyara” (jalouse), qui anime vendredi un concert au site  Ennahda dans le cadre de la 13ème édition du festival “Mawazine  Rythmes du  Monde”, a indiqué que certains chanteurs d’Orient choisissent des paroles  indécentes, au lieu de puiser dans le patrimoine marocain ou les paroles  accréditées, comme celles qui ont porté la chanson marocaine au-delà des  frontières nationales dans les années 60, 70 et 80, à travers des voix sublimes  telles que celles de Abdelouahab Doukkali et de Abdelhadi Belkhayat.

L’interprète de “Mawal Al Hob”, “Khouyi”, “Dounia”, “Al Hamdo Li Llah”, “Ya  Hli Ya Aachrani” ou encore “Ana fi Arek Ya Yama” n’a pas manqué de faire part  de ses reproches aux médias arabes pour leur négligence de chefs-d’œuvre de la  chanson marocaine authentique, ainsi qu’à des chanteuses marocaines qui ont  acquis leur célébrité en Orient, soulignant que ces chanteuses auraient dû  contribuer à la diffusion de la chanson marocaine authentique.

Par ailleurs, Latifa Raafat a attribué l’échec de ses projets avec les  sociétés de production arabes à l’absence d’un accord sur la part de la chanson  marocaine dans l’album, puisqu’elle a toujours rejeté l’idée de ne mettre  qu’une seule chanson marocaine dans l’album.

Latifa Raafat a exhorté la nouvelle génération d’artistes marocains qui se  rendent en Orient à faire montre de plus de “courage” pour pouvoir rejeter  “certaines conditions imposées par les sociétés de production relatives au  contenu des vidéoclips, aux clauses de production et au choix des paroles…

Latifa Raafat s’est dite fière d’être restée fidèle au style de la chanson  marocaine authentique qui a acquis ses lettres de noblesse sur la scène arabe.

LNT

Ne-Yo fait monter la température à Mawazine

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Le chanteur américain Ne-Yo a enflammé une foule de plus de 150 000 personnes, réunie devant la scène de l’OLM Souissi. Un des plus talentueux de la planète pop et R&B, Ne-yo a interprété ses meilleurs titres. Interview.

 

 

Quelles sont vos nouveautés ?

Je prépare un nouvel album qui va sortir bientôt ça sera mon sixième album. Ce n’est pas facile de survivre dans ce domaine. J’ai vu des personnes qui ont sorti des hits de malade que le public a adoré mais qui ont fini par disparaitre. Je suis content d’être toujours à et de faire ce que j’aime.

 

Quelle est la place pour votre famille et vos enfants dans la vie ?

Mes enfants représentent tous pour moi. C’est vrai que je n’ai pas la chance d’être tout le temps avec eux vu mon travail, mais je profite de petits moments que nous partageons ensemble. Ils sont encore petits, je ne les ai pas encore introduits au monde de showbiz. Pour l’instant, nous nous contentons de regarder les dessins animés.

 

Que pensez-vous du Maroc, vu que c’est votre première visite?

J’étais très étonné quand j’ai reçu cette invitation, je ne savais pas que j’avais des fans ici, cela me fait énormément plaisir que j’ai pu toucher des gens ici. Avant de venir au Maroc, je me suis renseigné sur le pays, les gens, la nourriture et le climat et je n’ai eu que des réponses positives. J’espère que cela ne sera pas ma dernière fois ici, je reviendrai volontiers.

 

Nous savons que vous faites beaucoup de featuring, quel est le duo qui vous a le plus marqué?

Je n’ai pas de featuring préféré. En vérité, j’ai eu de la chance de collaborer avec des artistes talentueux et chaque collaboration a été un privilège pour moi.

 

Pourquoi votre duo avec Beyoncé n’a-t-il pas vu le jour?

 

Je n’ai jamais dit que j’allais que ça allait arriver. J’ai déclaré que cela allait se faire mais je n’ai pas précisé la date. Beyoncé est très occupée et il est très difficile de la garder dans le studio pour enregistrer.

 

Quel a été votre sentiment en rencontrant Nelson Mandela ?

On m’a demandé si j’étais intéressé de le rencontrer, j’ai répondu « oui, pourquoi pas ». Je peux vous dire que c’était un grand homme. Nous avons eu une conversation courte, car il était fatigué, mais les quelques mots que nous avons échangés m’ont permis de voir à quel point il était brillant.

 

Que pensez-vous de la nouvelle scène RnB ?

J’ai toujours été pour que la musique bouge, mais il est vrai qu’il y a des gens dans le domaine maintenant qui sont à côté de la plaque. C’est bien en quelque sorte, car cela nous permet d’apprécier mieux la bonne musique. La musique, c’est comment tu peux faire bouger les gens à travers leurs sentiments. Après, ça reste mon opinion, je ne peux pas parler pour tout le monde.

 

Quel a été votre meilleur souvenir sur scène ?

C’était la première fois que j’ai quitté les States pour me rendre au Japon. J’avais peur, je ne parle pas japonais et le public ne parle pas ma langue non plus. Mais une fois sur scène, j’étais choqué quand j’ai vu qu’ils connaissaient mes chansons par cœur. C’est là que j’ai compris que la musique était une langue universelle qui permet de briser toutes les barrières.

Propos recueillis par Hajar Hamri


L’Afrique à venir, thématique du Forum du Festival d’Essaouira 2014

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Le troisième forum du Festival Gnaoua et  Musiques du Monde d’Essaouira, inscrit dans le cadre de la 17ème édition de ce  festival (12 au 15 juin), se tiendra les 13 et 14 juin sous le thème :  “L’Afrique à venir” .

Créé il y a deux ans, en partenariat avec le Conseil National des Droits de  l’Homme (CNDH), le forum se déroulera en quatre panels thématiques, après une  Conférence inaugurale de Doulaye Konate (Mali), Président de l’association des  Historiens africains, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

Un prestigieux panel composé d’intervenants émérites sont attendus pour y  prendre la parole et débattre avec le public : Historiens, anthropologues,  cinéastes, intellectuels, chercheurs qui viendront du Burkina Faso, du Mali, du  Sénégal, de France, du Canada, des Etats-Unis et du Maroc feront du forum du  festival un espace d’échange ouvert et un véritable lieu de débat, pour  repenser le Maroc africain, son histoire et ces espaces où les relations  humaines se sont forgées au-delà des frontières géopolitiques, selon la même  source.

Les panélistes interviendront lors de ces deux journées de réflexion, de  débat et de partage sur “L’Afrique et la mondialisation, une longue histoire”,  “Pour un enseignement de l’histoire de l’Afrique au Maroc”, “Repenser les  relations historiques entre l’Afrique du nord et subsaharienne à travers  l’étude des minorités religieuses et ethniques: cas des juifs sahariens”,  “Identités, territoires et Etat en Afrique”, “Maroc, politique migratoire et  comment penser le pluralisme religieux”, “Libre circulation des personnes en  Afrique : réalités et défis”, “Cognitions sahariennes et hassaniennes du Sahara  atlantique” et “Mobilité forcée à partir de l’Afrique subsaharienne vers le  Maroc : perspectives d’intégration”.

Mawazine 2014 a fait le plein avec 2,62 millions de spectateurs !

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La 13ème édition du Festival Mawazine-Rythmes du  Monde (30 mai-7 juin) a battu le record de fréquentation en accueillant 2,62  millions de festivaliers, a annoncé dimanche l’association Maroc-cultures.

Le concert de clôture sur la scène de Salé a réuni pas moins de 180.000  personnes qui ont dansé et chanté sur les rythmes endiablés de la grande star  Zina Daoudia, précédée par le chanteur et violoniste Mustapha Bourgogne et  Hamid Serghini, qui ont aussi séduit l’auditoire avec les grands tubes chaâbi  en darija et en amazigh.

La soirée de clôture de la scène OLM Souissi a présenté le concert événement  de la star américaine Alicia Keys. Considérée comme l’une des meilleures  interprètes de soul et R&B, la chanteuse, qui a vendu plus de 30 millions de  disques à travers le monde, a imposé sa voix avec brio en livrant ses  meilleures chansons au cours d’une prestation qui a réuni un peu plus de  150.000 personnes.

Alicia Keys, qui se produit ainsi pour la deuxième fois à Mawazine, a offert  au public un show d’émotions et a invité le violoniste marocain Smail Raziki de  l’Orchestre Symphonique Royal a se joindre à elle sur scène. La grande artiste  américaine a exprimé sa joie de revenir au Maroc et a salué le public à la fin  du concert avec son titre planétaire “New York”.

A l’espace Nahda, le festival a été clôturé sous les mélodies et la voix du  jeune chanteur, lauréat de la dernière édition de Studio 2M, Youssef Guelzim.  Ce dernier s’est produit devant ses nombreux fans et a assuré une excellente  prestation. Le public de Nahda a ensuite applaudit et chanté en chœur avec le  grand chanteur saoudien Mohamed Abdou.

Sous les rythmes afrobeat du grand Ebo Taylor, le public du Bouregreg est  tombé sous le charme du jeu incomparable du guitariste et compositeur ghanéen.  “Danse Rabat !”, a déclaré le musicien en présentant ses meilleurs succès ainsi  que les titres de son dernier album.

Longuement applaudi, l’Orchestre Hafni de l’Opéra du Caire a ressuscité avec  un immense talent le patrimoine de la chanson arabe classique à travers  l’interprétation des œuvres immortelles d’Oum Keltoum. Pour cette soirée de  clôture, l’Orchestre s’est produit sur la scène du Théâtre National Mohammed V  avec la chanteuse et pianiste égyptienne Rehab Metawi et Hayat Al Idrissi,  l’une des plus belles voix du Maroc et du monde arabe.

Les grands noms de la scène musicale classique arabe étaient aussi au  programme de La Renaissance avec le concert du chanteur d’origine syrienne Badr  Rami, acclamé par la foule à l’issue de sa prestation.

Au Chellah, la création “Le Chant des Fleuves” s’est clôturée avec le groupe  marocain Oulad Benaguida, qui a offert aux amateurs des chansons inspirées des  rives du Bouregreg.

Cette soirée de clôture a aussi réuni des milliers de personnes dans les  rues de Rabat à l’occasion de spectacles de rue des troupes Hot 8 Brass Band,  qui a magnifiquement fait revivre l’ambiance de la Nouvelle-Orléans, ainsi que  les Barcelonais de The Always Drinking Marching Band, qui ont véhiculé beaucoup  de bonne humeur avec une animation musicale inspirée des fanfares françaises et  des Brass Band américains. Les Tambours du Maroc ont quant à eux parfaitement  combiné rythmes et chorégraphies, tandis que la Parade Cime a regroupé de  jeunes artistes marocains dans des disciplines aériennes époustouflantes.

Diversité, tolérance et ouverture sur le monde, le Festival Mawazine a une  nouvelle fois tenue ses promesses, se félicitent les organisateurs.

Ricky Martin : Les Marocains goûtent à « La vida Loca »

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La huitième journée de Mawazine a été très « hot », en compagnie du chanteur latino Ricky Martin. L’artiste a offert à 200 000 personnes une soirée inoubliable sur la scène d’OLM Souissi. « Préparez-vous bien et habillez vous confortablement, car ce soir on va bouger », a-t-il confié durant la matinée en conférence de presse. Le show a répondu aux attentes du public, qui avait longtemps espéré que la star se produise au Maroc. Interaction réussite avec les spectateurs, qui étaient époustouflés par le show qu’a produit Ricky, une prestation de très haut niveau. La star a été très généreuse avec le public, en chantant, dansant et même au niveau de sa garde-robe. Ricky Martin prenait le temps pour se changer entre ses chansons, et pendant ce temps, des vidéos projetées de la star faisaient presque tomber les filles qui criaient son nom. Très touché par le public marocain, l’artiste n’a pas hésité à revenir sur scène après la fin du spectacle pour répondre aux appels des gens qui en réclamaient plus.

Interview

Que répondez-vous à la chanteuse Libanaise Hayfa quand elle a dit que vous n’aviez pas été accueilli comme il faut lors de votre passage durant la finale de «  The Voice Arabic » ?

Je n’ai pas trop fait attention à l’accueil. Moi, j’étais parti pour le fun, pour m’amuser et échanger des idées. J’avais souhaité aussi que cette visite pour le Liban soit un premier pa pour un tour dans toute la région.

Que représente pour vous votre participation à Mawazine ?

Cela me fait toujours plaisir de partager ma culture « hispanique » partout dans le monde. C’est ma première fois au Maroc, et je sais que j’ai une grande base de fans ici grâce aux réseaux sociaux. Je n’ai toujours reçu que de l’amour de ce pays. J’ai entendu dire que les Marocains savent très bien faire la fête et que c’est un peuple chaleureux ; j’avais hâte de voir ça de mes propres yeux. J’ai eu l’opportunité de déguster un tajine au poulet malgré le fait que je sois végétarien. Je n’ai pas résisté à essayer la cuisine marocaine, et je peux vous dire que c’était tellement bon que je voulais manger mes doigts après.

Un magazine vient de vous classer en tête des artistes les mieux payés en 2014, un commentaire ?

Je ne connais pas ce magazine, c’est la première fois que j’en entends parler, et je ne sais pas comment ils ont pu avoir une information pareille. J’ai longtemps travaillé sur moi et sur mon art, j’ai fait des sacrifices. Le côté économique n’occupe pas beaucoup de place dans ma vie, quand je le compare avec le sentiment que j’éprouve quand je suis sur scène, entouré de mon public.

Selon vous comment un artiste peut-il réussir à rester sous les projecteurs toutes ces années ?

Il faut rester fidèle à soi-même, travailler sur soi, et bien sûr savoir se démarquer pour toucher le maximum de gens.

Propos Recueilli par Hajar Hamri

Méditel offre au public une expérience unique de la 17ème édition du Festival d’Essaouira

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Méditel, sponsor officiel historique du Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira, a annoncé le lancement du programme « Nchat m3ana fi mihrajane gnaoua » pour la 17ème édition qui se tiendra du 12 au 15 juin 2014. Le programme prévoit de nombreuses activités, aussi bien sur le terrain que sur les réseaux sociaux, afin de faire vivre une expérience riche et diversifiée du festival à l’ensemble de ses publics. méditel confirme ainsi son statut d’acteur pionnier et engagé de la promotion de la musique marocaine.

Pendant toute la durée du festival, méditel mettra en place un espace de confort pour les festivaliers à proximité de la scène Moulay El Hassan. Des navettes aux couleurs de méditel sont également prévues pour transporter les festivaliers jusqu’aux scènes.

Sur les réseaux sociaux, méditel a lancé un grand concours pour gagner des séjours VIP. Pour participer, les internautes doivent poster une photo, une vidéo ou une séquence audio autour de l’esprit Gnaoui sur la page Facebook du concours. Les auteurs des meilleurs publications qui généreront le plus de « likes » gagneront un séjour à Essaouira, incluant un aller-retour entre Casablanca et Essaouira, une chambre double pour deux nuitées en pension complète dans un hôtel 5 étoiles et un pass VIP pour assister aux concerts en devant de scène.

Pour les riverains, méditel a également prévu des activités spécifiques. Du 6 au 15 juin, l’opérateur organisera une série d’animations commerciales dans les rues d’Essaouira. Ensuite, du 12 au 15 juin, une tombola permettra aux participants de gagner des dizaines de bons de 1000 dirhams de recharge chaque jour du festival.

méditel est un sponsor historique du Festival Gnaoua et Musiques du Monde depuis 14 ans. Cet événement culte devenu un rendez-vous musical incontournable, a fait la renommée d’Essaouira au niveau international et draine, à chaque édition, des centaines de milliers de spectateurs.

Par ailleurs, l’engagement de méditel ne se limite pas au festival d’Essaouira. L’opérateur soutien de nombreux événements majeurs de la saison musicale marocaine, tels que le Festival International du Raï d’Oujda et le Festival Timitar.

CP LNT

Interview Alicia Keys : «Tout est fascinant dans ce pays»

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La soirée de clôture de la scène OLM Souissi a présenté la star américaine Alicia Keys. Une des meilleures interprètes de soul et R&B, la chanteuse a vendu plus de 30 millions de disques à travers le monde. Plus de 150 000 personnes étaient là pour la voir se produire sur scène à l’occasion du festival de Mawazine. Interview.

 

Pour les émissions comme « the Voice » ou autres, les participants n’ont que quelques minutes pour se démarquer. Quel serait le meilleur conseil pour eux ?

Il faut aller directement vers la meilleure partie de la chanson, c’est plus facile comme ça. Il faut pratiquer et pratiquer, dormir suffisamment et surtout bien prendre soin de leurs voix.

C’est votre deuxième fois au Maroc, êtes-vous heureuse de revenir ?

Oui effectivement, j’ai adoré ma première visite. Le Maroc est un très beau pays, j’adore son peuple, son histoire et son architecture. Tout est fascinant dans ce pays.

Pouvez-vous nous parler de votre collaboration avec Whitney Houston ?

Collaborer avec une diva pareille est un honneur pour moi. A l’époque ; je ne savais pas que ça allait être la fin pour elle bientôt bien sûr. Elle a été plus qu’une artiste pour moi, elle était une sœur.

Certains disent qu’il n’y a pas assez d’artistes quand il s’agit de la musique soul, partagez-vous cet avis ?

Je peux dire oui et non en même temps. Il y a des voix extraordinaires sur le terrain, mais c’est vrai qu’il n’y en a pas beaucoup. Ce qui est bien, c’est de prendre quelques éléments du passé et faire de nouvelles choses. C’est ce que je suis en train de faire pour mon nouvel album, pour garder la soul vivante.

Vous n’êtes pas seulement musicienne mais aussi maman, comment vivez-vous cela ?

Etre maman est magnifique et difficile, c’est un travail pire que le « show business ». C’est un autre niveau… tu peux apprendre des choses et découvrir de nouveaux aspects de ta personnalité, que toi tu ne connaissais même pas !

Pensez-vous qu’être l’idole de tant de filles à travers le monde représente une grande responsabilité ?

Nous sommes tous l’idole de quelqu’un. Vous n’avez pas besoin d’être connu pour l’être. Vous pouvez être l’idole de vos petits cousins, vos neveux et vos nièces. Cela peut représenter une grande responsabilité pour quelques-uns, mais ce n’est pas le cas pour moi. Au contraire je trouve que c’est beau d’avoir ce statut-là.

La femme dans la musique est mal présentée quelques fois, elle doit porter moins de vêtement pour se faire remarquer. Que pensez-vous de cela ?

Je comprends l’industrie de l’image, où ils ont tendance à utiliser le corps de la femme. Ça a toujours été le cas, mais dernièrement c’est devenu plus intense. Pour vivre dans cette jungle, il faut être unique par son talent, car si tu n’en a pas, tu ne peux pas en acheter et personne ne peut t’en offrir.

Quels sont vos projets futurs ?

Je travaille actuellement sur mon nouvel album qui va bientôt voir le jour. Cet album représente beaucoup pour moi, c’est le meilleur album que j’ai fait jusqu’à aujourd’hui. Ce sera un nouveau chapitre dans ma carrière, c’est un nouveau dialogue sur ce qui nous arrive en tant qu’être humain.

 

Propos recueillis par Hajar Hamri

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